Historique

NOTE DE PRESENTATION DE LA COMMUNE

TAFIRE  est située à environ 51  Km de son chef-lieu NIAKARA et couvre une superficie de près de  350 km2 avec une population cumulée estimée à près de 26 842 habitants (RGPH 1998).

TAFIRE est une commune qui bénéficie d’un climat tropical avec deux saisons : une longue saison sèche et une saison de pluie plus courte. La température moyenne ambiante varie entre 25 et 30°c. L’humidité du milieu atteint parfois 40%. Elle est sous l’influence  de l’harmattan au mois de décembre. La précipitation moyenne annuelle, quant à elle, oscille entre 800 et 1800 mm . Le relief du milieu est à dominance de plaines avec parfois une altitude de 30 à 50 m au-dessus du niveau de la mer. Les principaux sols sont les sols ferralitiques et propices à l’agriculture (coton, anacarde, mais, arachide). Les végétations naturelles sont des savanes herbeuses. La végétation actuelle est à dominante composée d’anacardier.

Les populations originaires de cette localité sont des AGBANAN, caractérisées par un système matrilinéaire et une organisation sociale et politique basée sur les classes d’âge et les générations. TAFIRE avec une grande disponibilité de terre cultivable, a attiré de nombreuses populations allochtones et allogènes  qui constituent à ce jour, une proportion significative des populations globales, soit plus de 30%. Les populations cumulées de cette commune sont estimées à près de 26 842 habitants, dont plus de la moitié est urbaine et jeune.

La Commune dispose de quelques  équipements sociaux de base (un centre hospitalier, des établissements scolaires, des équipements hydrauliques…) qui, avec l’urbanisation accélérée et la démographie galopante, sont devenus insuffisants. On n’y trouve aucun établissement bancaire et financier. Elle a, en outre, bénéficié de lotissements urbains. Néanmoins certains quartiers et localités rurales ne disposent pas encore  de toutes les commodités sociales.

La Commune de TAFIRE renferme d’énormes potentialités économiques, notamment les activités agricoles, industrielles, touristiques,  qui nécessitent d’être exploitées pour la lutte contre le chômage de la jeunesse. Les cultures vivrières les plus dominantes sont le maïs, le riz et l’igname.