Présentation

  1. PRESENTATION ADMINISTRATIVE

    Anciennement rattaché à la Sous-préfecture de FERKESSEDOUGOU,  le canton de  TAFIRE est depuis 1966 érigé en Sous-préfecture par décret n° 66-346 du 8 septembre 1966 avec pour Chef-lieu « TAFIRE ». 

Ouverte effectivement le 23 octobre 1967, cette Sous-préfecture était  l’une des cinq Sous-préfectures : Fronan, Katiola, Niakaramandougou, Tafiré et Tortiya qui composaient le Département de Katiola situé dans la région Centre Nord de la Côte d’Ivoire appelée « REGION DE  LA VALLEE DU BANDAMA ». 

 Aujourd’hui, elle fait partie des cinq sous-préfectures : Niakara, Tafiré, Tortiya, Niediekaha et Badikaha, composant le nouveau département de NIAKARA né de la scission du Département de KATIOLA.

             La Sous-préfecture de Tafiré, située à l’extrémité Nord de ce Département, est délimitée au Nord par les Sous-préfectures de Koumbala, de Karakoro et de Komborodougou, à  l’Ouest et au Sud,  respectivement par les Sous-préfectures de Napié et de Niakaramandougou et à l’Est par la Sous-préfecture de Kong.

   Elle s’étend sur une superficie de 1.900 km2. Elle compte une population d’environ 28067 Habitants (RGPH 1998) repartie dans vingt (20) localités dont le Chef-lieu y compris. Les plus importantes localités, outre le chef-lieu (13.518 hab.), sont le site du complexe sucrier dit « SUCAF-CI  FERKE 2 » (6.705 hab.), Badikaha (3.176 hab.), N’Golodougou (1490 hab.).

            Située en zone de savane arborée, elle reste encore rurale avec un taux d’urbanisation de 45,1 % (RGPH 1998) et une densité totale de 14,77 hab. / Km2. 

            Tafiré est aussi devenue commune de plein exercice en 1985.

N’golodougou, Koulokakaha et Tiélétanakaha sont les localités appartenant au territoire communal. 

Cette entité administrative comptait en 1988 (RGPH 1988), environ 10.165 habitants et 15.245 habitants après le recensement de 1998 (RGPH 1998).  

             Le territoire communal est traversé par la Nationale A3 (Abidjan-Ferké) et le chemin de fer Abidjan – Bobo-Dioulasso et  Ouagadougou au Burkina- Faso.

             Distante de 50 Kms du Chef-lieu de Département (Niakara) et reliée à celui-ci par la nationale A3, la ville de Tafiré a une population de 13.518 habitants (RGPH 1998).

             Il est important de noter que la Sous-préfecture de Tafiré a été scindée en deux entités administratives en 2008 : TAFIRE et BADIKAHA. 

De même, deux nouvelles communes ont été créées en plus de  TAFIRE : il s’agit de BADIKAHA et PANGALAKAHA.

2. DONNEES GEOGRAPHIQUES

1-2-1  LE  SOL

Il existe sur le site urbain de Tafiré, deux bas-fonds peu importants dont l’un est situé au Sud et l’autre à la sortie Nord. 

Ce dernier longe sur une courte distance la Nationale Bouaké-Ferkessédougou et est transformé en partie en cultures maraîchères.

   1-2-2  LE RELIEF

La Sous-préfecture de Tafiré est marquée par un relief relativement plat, ne dépassant pas 450 mètre d’altitude, avec une côte minimum de 300 mètres.

              Dans cette zone de plateaux, alternent de petites collines (inselbergs) les plus remarquables sont celles de Tiéllé et Niongonfilé et des bas-fonds peu importants

             Aucune contrainte de relief, mis à part les deux bas-fonds, ne gêne l’extension de la ville. Ceux-ci ne constituent d’ailleurs pas un obstacle majeur au développement de la ville.

 Le site de Tafiré est donc facilement constructible et les possibilités d’extension de l’agglomération ne manquent pas.

       1-2-3  LA VEGETATION

              Le paysage végétal est celui de la savane arborée. 

Mais sous l’action de l’agriculture, la savane d’origine a fait place à des plantations de cultures cotonnières et de cajou, vivrières et des jachères associées. 

La disparition du paysage originel est aussi liée à l’action du bétail important dans la Sous-préfecture.

    1-2-4-  LE CLIMAT

            La Sous-préfecture de Tafiré jouit d’un climat tropical caractérisé par l’alternance dans l’année de deux saisons d’importance variable.

  • Une saison des pluies allant de mai à septembre avec un maximum au mois d’août et septembre ;
  • Une saison sèche d’octobre à avril.

          La moyenne pluviométrique s’élève à 1200 mm/an.

1-2-5   L’HYDROGRAPHIE    

              Le réseau hydrographique est plus ou moins dense. 

Il est constitué des affluents du Bandama (le Silué) et de N’Zi (le Lomi). 

Le Lomi passe plus au Nord de l’agglomération.

   1-2-6-  LA TEMPERATURE

      La température moyenne est de 27 % C.

1-2-7-  LES VENTS

 Les vents dominants soufflent du Sud vers l’Ouest, mais située au Centre Nord de la Côte d’Ivoire, la Sous-préfecture subit aussi l’harmattan pendant au moins trois mois de Décembre à Février tous les ans. Ce vent chaud et sec souffle du Nord vers l’Est.